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Il n’y a pas si longtemps qu’à Taïwan, quelque chose de totalement inimaginable s’est produit : une vidéo montrant deux militaires en train de torturer un chien, qu’ils ont fini par étrangler, a été filmée. Ces images sont d’une telle violence qu’il ne serait pas indiqué de les montrer malgré leur disponibilité sur la toile.
Cependant, les taïwanais ont été fortement dévasté par ce grave incident, ce qui remet un débat très chaud sur le tapis : le traitement des animaux, principalement les questions relatives à leur consommation. Cette question a été posée à de nombreuses reprises des décennies durant, cependant, ces dernières années, elle a suscité moins d’intérêt.
Depuis que ce chien a été torturé, ce qui est loin d’être un cas isolé, les défenseurs des animaux renforcent leur influence grâce aux populations qui les soutiennent de plus en plus. Des scandales concernant des animaux maltraités, vendus et consommés sont fréquemment publiés dans les médias Taïwanais, Chinois et même Sud coréens.
Une nouvelle loi vient d’être adoptée par les députés Taïwanais après ces malheureux événements : il est désormais interdit de posséder, d’acheter ou de consommer de la viande de chien ou de chat. Une amende de 7715 euros sera appliquée en cas de non-respect de cette disposition.
Et on n’en restera pas là. Toute personne ayant maltraité ou tué un animal peut faire l’objet d’une condamnation à deux ans de prison maximum avec une amende pouvant aller jusqu’à 61700 euros. Ces peines ne sont apparemment pas assez lourdes, cependant elles sont l’illustration d’un grand pas fait en matière de protection des animaux à Taïwan.
Il est encourageant de voir que les autorités pensent de plus en plus à protéger les animaux. On ne peut qu’applaudir la lutte des défenseurs des animaux qui ne ménagent pas leurs efforts pour assurer leur bien-être, malgré que certains humains agissent toujours d’une façon très détestable avec les animaux.