La maltraitance infantile est un problème touchant différents pays du monde et qui a des conséquences graves sur les personnes l’ayant subie. L’enfant peut se retrouver avec des séquelles physiques ou morales, parfois il peut même succomber à son sort. Oui, la maltraitance infantile peut être fatale. Découvrons l’histoire émouvante du jeune Ivan.
La maltraitance infantile désigne les violences physiques et mentales ainsi que la négligence envers des personnes âgées de moins de 18 ans, et peut avoir de nombreuses conséquences sur l’enfant. Ce dernier peut se sentir rejeté et n’est certainement pas protégé des blessures. D’ailleurs, plusieurs cas de violence physique envers des enfants ont conduit à leur mort. Voici l’histoire du petit Yvan.
Une enfance volée :
Yvan est un enfant de 7 ans. Comme tout enfant de son âge, il aurait souhaité vivre dans une famille normale où il reçoit amour et affection, mais ce n’est pas son cas. Voici son histoire :
« Je m’appelle Yvan et j’ai 7 ans. J’aime ma mère et mon père, mais j’ai aussi peur d’eux. Ils me battent souvent et je ne sais pas pourquoi.
Je suis un très bon élève et mes enseignants m’apprécient. J’aime aussi mes camarades, mais je n’ai pas d’amis. Personne ne veut jouer avec moi, j’ai essayé de me faire des amis, mais ils m’ont rejeté.
Ils se moquent de moi parce que je porte des vêtements usés. Un jour, j’ai volé une veste à l’école qui trainait dans un coin depuis longtemps. En marchant vers la maison, quelqu’un m’a soudainement poussé et je suis tombé dans la neige face au sol. Je l’entendais dire que personne ne m’aimait. J’ai ensuite reçu des coups violents et on m’a laissé seul dans le froid.
J’ai pleuré, pas parce que j’avais mal ou j’avais froid, mais parce que je n’avais personne, même si j’aimais tout le monde.
Une fois arrivé à la maison, ma mère s’est précipitée vers moi et m’a tiré les cheveux. Elle m’a demandé où est-ce que j’avais tardé et pourquoi j’étais tout mouillé et sale. Elle m’a puni et cette nuit j’ai dormi sans diner.
Une fois arrivé à la maison, ma mère s’est précipitée vers moi et m’a tiré les cheveux. Elle m’a demandé où est-ce que j’avais tardé et pourquoi j’étais tout mouillé et sale. Elle m’a puni et cette nuit j’ai dormi sans diner.
Avec le temps, mes notes à l’école ont baissé et à chaque fois que mon père en était informé, il me battait. Une fois, il m’a frappé tellement fort que je n’ai pas pu bouger mon index.
Un jour, je me suis réveillé avec une terrible douleur à la poitrine. Mes parents n’y ont pas accordé d’importance. Le soir, quand je me suis mis au lit, je n’espérais qu’une seule chose ; que la douleur se dissipe parce que je ne voulais pas les déranger. Je les aime beaucoup.
Le lendemain à l’école, on devait dessiner notre plus grand rêve. Les autres enfants ont dessiné des voitures, des poupées… pas moi.
Non pas que je n’apprécie pas ce genre de choses, mais parce que ce que je souhaitais le plus c’est d’avoir des parents attentionnés. Alors j’ai dessiné une famille.
Non pas que je n’apprécie pas ce genre de choses, mais parce que ce que je souhaitais le plus c’est d’avoir des parents attentionnés. Alors j’ai dessiné une famille.
Quand j’ai exposé mon dessin devant mes camarades, ils se sont moqués de moi. Alors je leur ai expliqué que mon plus grand rêve était d’avoir une famille. Les moqueries n’ont pas cessé et mes larmes ont coulé.
Je les ai suppliés pour arrêter. Moi aussi j’aimerais avoir des parents comme vous qui vous câlinent et vous aiment. Je sais que je suis moche et faible, mais ne vous moquez pas de moi.
Quelques jours après, nous avons reçu les résultats d’un examen. Je n’avais pas eu une bonne note, j’avais peur de rentrer à la maison, mais je n’avais tout de même pas où aller. J’ai marché très lentement et je suis arrivé en retard. Ma mère était furieuse. Elle m’a jeté par terre, je me suis blessé la jambe. Elle m’a ensuite donné deux coups sur la tête. Je suis resté sur le sol allongé, j’avais très mal, mais ma mère m’a laissé là.
Quand elle est revenue, elle m’a demandé de ranger, sinon mon père n’allait pas être content. Je l’ai supplié pour qu’elle ne lui dise rien, mais en vain. Mon père m’a lui aussi battu cette soirée.
Je me suis réveillé à l’hôpital, je ne pouvais pas bouger. J’ai tourné la tête vers la fenêtre et j’ai commencé à pleurer. J’ai vu des parents jouer avec leurs enfants, moi aussi je voulais ça. Mes parents ne font que me battre, mais je les aime quand même. J’ai toujours fait de mon mieux, mais ils ne m’aiment pas.
Je suis revenu à la maison. Un jour, par inattention, j’ai versé mon thé par terre et mes parents m’ont encore battu. Soudainement, une douleur lancinante s’est irradiée au niveau de ma poitrine. J’ai été hospitalisé encore une fois, mais personne n’est venu me voir, même pas mes parents. »
Deux jours après, le petit Yvan est mort. Un médecin a trouvé dans sa main une lettre gribouillée :
« Maman, papa,
Je suis désolé parce que vous n’arrivez pas à m’aimer. Je n’ai jamais voulu vous déranger. Tout ce que je voulais c’était un câlin et entendre que vous m’aimez. Papa, je voulais juste jouer avec toi ou tenir ta main pendant une promenade.
Je sais que je ne fais pas votre fierté.»
Je suis désolé parce que vous n’arrivez pas à m’aimer. Je n’ai jamais voulu vous déranger. Tout ce que je voulais c’était un câlin et entendre que vous m’aimez. Papa, je voulais juste jouer avec toi ou tenir ta main pendant une promenade.
Je sais que je ne fais pas votre fierté.»
Cette histoire peut être fictive, mais relate le quotidien de beaucoup d’enfants à travers le monde. Chaque enfant a le droit de vivre dans un environnement sain et d’avoir l’amour et l’attention de ses parents.